Alors l'autre jour j'allais m'inscrire à l'UFR d'italien. Je vais au bureau 345, hors de la salle il y a une fille avec un gros collier orthopédique qui m'a tout de suite reconnue pour celle de l'avant veille qui était arrivée dix minutes avant la fermeture mais avait trouvé fermé. Elle m'explique tout dans le détail, me donne une fiche bleue à faire tamponner selon les options choisies, insistant un peu sur le Latin (pas besoin d'insister d'ailleurs, l'ayant étudié pendant cinq ans et adoré au point de le consideré plutôt un loisir qu'un travail je l'aurais choisi quand même) et le Roumain (ehm là en effet j'avais des doutes... le roumain.... hmmm... à quoi ça sert?). Comme par hasard pour toutes les autres langues un peu plus interessantes (à savoir anglais..... ehm... oui.... anglais... pourquoi?) - (Barbara le regard innocemment satanique) il faut aller à Clignancourt (je laisse tomber tout de suite). Bon, le roumain est dans le même établissement, il ne m'est pas complétement inconnu (pour des raisons personnelles), donc, ok pour le roumain. Elle me dit d'aller faire tamponner la fameuse fiche au bureau. Au bureau il n'y a personne. (je crois que le prof. de roumain ne doit pas être très demandé.... peut-être, faute d'élèves qui se bousculaient devant sa porte pour s'inscrire à ses cours il était partie boire un verre pour noyer la tristesse....). J'en profite pour regarder les horaires des cours. "Initiation à la langue roumaine"... oui, voilà .... ça doit être ça.... "Vendredi ..... 9h-12h.... Salle 126... prof. XYXY". Je note (à ma façon, c'est à dire, très chaotique et en diagonale) sur un papier avec un stylo que j'ai emprunté à la fille au collier, puis je vois un autre cours de roumain "langue e litterature roumaine"..... vendredi.... 9H-12h...... salle 208bis..... prof. XYXY(le prof. de roumain est "un et trine"? si on avait été à La Sapienza sa "trinité" aurait fait tout simplement partie de sa divinité et je ne me serai pas posé la question, mais ici.... ?).
Je me demande aussi quel cours devrais-je suivre (je crois "initiation à la langue" mais je prefère demander...) donc je retourne au 345 et je demande à une dame qui entre temps été venue aider la fille au collier: "Il sera dans quel salle le prof. XYXY, vendredi?". Et elle l'air resigné, genre "ah..... ces jeunes...." (quoique, j'aurais bien voulu lui faire remarquer, on devait avoir la même age.... (!!)... me dit "tout est marqué dans les papiers à côté du bureau" avec une voix qui esprimait l'ennuie d'avoir repeté la même soupe dix milles fois.
Alors, je lui dis ce que j'ai vu, et elle "vous êtes sûre?" (elle me dit "vous", mais a l'air de parler à une fillette...) "Oui...". "Bon, alors on va voir, hein!" Elle se lève l'air de penser "mais regarde un peu il faut que je me lève pour montrer à cette petite qu'elle a vu double". On arrive devant le papier, je lui montre du doigt, et elle, avec une voix très, très, très, et encore très gênée "ah.... oui..... effectivement..... mais.... il y a une erreur..... il faut que je le dise à ma collegue.... c'est elle qui a fait les emplois du temps (ahi ahi ahi ahi... "ce n'est pas de ma faute" le slogan écrit sur le t-shirt du fonctionnaire) et s'en va, en me souriant avec "complicité"....

En fait les inscriptions à l'UFR c'est très laborieux. Il faut passer par chaque bureau, car eux ils ne communiquent pas entre eux (ce qui est mal). Donc il faut faire le tour avec sa petite fiche bleue pour la faire tamponner à chaque fois. Mais ce n'est pas le même jour pour tout le monde. Et pour certains ce jour est le 2 Octobre, jour de début des cours. Plage horaire: la même des cours. Résultat: pour compléter sa fiche il faut: 1- se doubler -ou- 2- rater une partie du cours. Ca marcherait beaucoup plus efficacement avec un secrétariat central qui recueille les inscriptions, et puis, en fonction des options choisies, s'occupe des s'inscriptions auprès des UFR concernés. Mais bon, c'est comme ça. Hier il y a eu la fameuse "réunion de pre-rentrée", que je ne voulais pas rater car, n'ayant jamais frequenté une école ou une Université en France je voulais avoir une idée de comment ça marche ici. Eh bien.... c'est très bien. J'ai l'impression (confirmé par le discours du responsable de l'UFR) que tout soit fait pour qu'on réussisse. Tout est expliqué dans le moindre détail. Les Professeurs sont très disponibles (du jamais vu pour moi. A La Sapienza les Professeurs étaient une sorte d'éntités surnaturelles qui vivaient dans leur Olympus et pour cela, inatteignables...); j'en ai même vus qui donnaient des renseignements aux élèves (!!!). Dès Lundi ça commence. Lundi/Mardi journées pleines de 8h30-9h00 à 16h00. Puis, quelques heures par ici par là, les autre jours. Il faudra me lever à l'aube! (yaaaawwwwwwn.....). Pour l'instant je n'ai pas l'impression d'être "retourner sur le bancs". Je crois que c'est par ce que tout est nouveau pour moi. C'est comme une "aventure"....

Mince, je l'ai mis où le t-shirt noir?... Ah le voilà, oui, ok... pantalons, pantalons.... vite-vite.... que j'ai faim! Encore quelques biscuits avant la douche.... Coco! ne te mets pas toujours sous mes pieds!.... 9h38....! Déjà??....

C'était ce matin, non, que j'aurais dû aller à Malesherbes?
Le hi-fi aurait dû se declancher à 9h (oui, je sais, je sais, je ne suis pas du matin....). Eh bien.... c'est exactement ce qu'il a fait. Malgré mes bouchons en gomme aux oreilles le speaker criait comme un fou! J'ai tatonné pour trouver la télécommande, j'ai étaint, et je me suis dit "juste une minute, puis je me leve".
Qu'est ce que vous croyez? Que je me suis rendormie et j'ai raté mon RDV??......
Bravo! Déviné! Je me suis reveillée une heure et quarante minutes après... même plus la peine de penser à se lever... trop tard... même en hélicoptère je serais pas arrivée avant 12h00-12h15, heure à laquelle, maintenant je le sais, le bureau qui ferme à 12h30, peut fermer à tout moment. D'ailleurs je me sens fatiguée, j'ai fait un rêve bizarre: mon chat, Shatzy se jettait par la fenêtre (aaaargh!). Je n'étais pas très angoissée dans le rêve malgré tout... mah...
Vous devez savoir qu'un jour, j'étais adolescente, mes tantes, qui ont une dizaine des chats dans leur maison, m'avaient raconté que justement un des leurs chats, après avoir passé une bonne heure à regarder hors de la fenêtre, s'était jeté. Or, c'est vrai qu'elles ne sont pas le top de la sympathie, mais d'ici à se suicider....! Pourtant le chat l'avait bien fait. Le premier cas, je crois, de chat suicidaire. Vous me diriez: voilà, c'est ça, t'es restée choquée par cet événement. Ehm... non... à vrai dire, sur le moment ça m'avait fait bizarre, c'est vrai, mais je ne crois pas... pour ce que cela veut dire, car normalement quand on dit "je ne pense pas être ça" c'est exactement de cette chose là qu'il s'agit... bon, je commence à devenir tordue... en tout cas Shatzy (dans la photo) depuis quelque temps a pris l'habitude de se pencher dangereusement du bord de la fenêtre, et puisqu'elle commence à être vieille, je me fais effectivement des soucis..

Je suis allée à Malesherbes pour l'inscription pédagogique. Je suis arrivée à 12h20, et avec une autre fille on a constaté qu'au bureau prévu pour l'inscription il n'y avait plus personne. On est allé voir au secrétariat et là bas une dame nous a dit qu'il était trop tard. "Mais ici c'est marqué de 9h30 à 12h30 et il n'est que 12h20....", j'ai fait rémarqué à la dame, laquelle plutôt sèchement a répliqué "Oui, mais il faut bien qu'on ferme à un moment, donc là on a fermé... de toute façon vous avez jusqu'à Mercredi pour vous inscrire.... retournez demain."
Je pensais que justement ce moment auquel il faut fermer était bien 12h30, du moins selon l'affiche, mais bon... à quoi ça sert de discuter? Elle n'avait aucune envie de me recevoir, donc... Je suis sortie et je suis allé faire du shopping sur les Champs. Non, non, rien de couteux... tout simplement Sisley/Benetton.
Je ne suis pas du genre à faire du shopping pour relax, mais j'avais besoin des certaines choses. Mon shopping est toujours très ciblé. Je vais tout droit où je vois ce qui m'intéresse, j'essaie, je paie, je m'en vais. S'ils n'ont pas ce que je veux, je n'achete rien. Oui, c'est vrai, si tout le monde était comme moi l'économie coulerait dans les abysses... mais j'y peux rien, c'est comme ça que je suis.