• Boys don't cry

     

     

    La lecture procède fluide, ses yeux brillent, charmés par la fluidité du recit, des rémarques intélligentes et brillantes.
    Du coup il s'interrompt: deux filles bavardent sans se soucier de cette lecture, pour lui aussi importante.
    Il est d'abord énervé, puis blessé, car ce qu'il faisait pour nous, elles ne l'ont pas compris, et bavardent, oies stupides.
    Sa voix tremble, mais ce n'est pas de la colère, c'est de la douleur, de l'émotion, on sent qu'il est à deux doigts de pleurer, son visage s'altère, ses lèvres deviennent livides, il palît. Il essaie de continuer la lecture. Il ne peut pas. Il dit "On prend cinq minutes". Puis il se lève, il va vers la porte, l'ouvre, se dirige vers la chaire, il range ses feuilles, la tête basse pour cacher son émotion qui le ravage à l'intérieur, les yeux humides, serrant sa machoir, car boys don't cry.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 30 Novembre 2006 à 16:19
    Ciao Barbara,
    Jamais agréable de faire mentir Robert Smith... Bacioni ;-)
    2
    Jeudi 30 Novembre 2006 à 16:32
    Bien écrit cela !
    bien écrit
    3
    Jeudi 30 Novembre 2006 à 16:48
    ciao french!
    oui, the cure était une de mes passions musicales de jeunesse! bacioni!
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    4
    Jeudi 30 Novembre 2006 à 16:49
    merci marty,
    mais je suis sûre qu'il doit y avoir des erreurs
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