• Un voyage, une vacances de 10 jours à Paris... j'ai 32 ans, c'est l'été et je vole vers celle qui sera l'aventure qui détournera ma vie.

    A Roma Fiumicino il fait 35°, à bord de l'avion le comandant annonce 17° à Charles de Gaulle.... gris et pluie....hmmm cominciamo bene...

    A l'aéroport un chaos d'enfer... "Excuse-me, can you help me?..." Les gens me regardent mais continuent à marcher sans me repondre..... finalement j'arrive à choper une hôtesse et à me faire indiquer où je dois chercher ma valise. La vacance commence!

    ... Et l'aventure aussi...

     


    Une tiède soirée d'hiver

     

    ...... La vacance se termina... mais au bout d'un mois et demi, pas
    les dix jours que j'avais programmé....qu'est ce que j'avait fait pour
    prolonger aussi longtemps? Que c'était-il passé? ..... Eh bien, il
    suffit de dire que 4 mois après, deux jours après la Nouvelle Année, je
    descendait à nouveau d'un avion, cette fois-ci à Orly et pour toujours!
    Mes bagages? Une grosse valise verte Renato Balestra où j'avais mis
    tout mon monde, même un peu de vaisselle de mon appartment en Italie !
    (je suis une sentimentale, je m'attache aux objets de mon quotidien et
    je les emmène avec moi même au bout du monde.... ça m'aide à
    reconstruir mon petit "chez moi" n'importe où je vais...).

    Tout
    ce que j'avais de sûr était la résérvation de l'hôtel dans le 14ème et,
    peut-être, un travail d'hôtesse sur le Champs Elysées... Mais il fallait
    encore passer l'entretien.... jusque là, je n'avais eu qu'un contact téléphonique avec le
    directeur de la grande maison (on peut faire de noms dans un blog ou
    c'est de la publicité?.... dans le doute, mieux vaut garder l'anonymat...) .

    Par contre, mon français avec beaucoup progressé
    depuis ma première venue de l'été quand je ne parlais qu'anglais. Là
    j'étais capable de dire: Bonjour, Bonsoir, Au-revoir....!
    ..."Excellente soirée" je l'aurais appris beaucoup plus tard...

    En
    Italie j'avais prevenu ma mère une semaine avant le départ....
    précisement le jour de Noël.....tout vendu, ou entassé chez elle en
    quelques jours, je devais encore me séparer de Coco et Shatzy. Jusqu'à
    ce que je n'aurais pas trouvé un appartement où habiter je ne pouvais pas
    les emmener avec moi... c'était dur, mais je devais leur dire
    "au-revoir" pour une période....au moment de partir, avant de fermer la
    porte de celui qui avait été mon appartement pendant les huit dernieres années,
    où j'avais vecu la joie et les larmes, les moments heureux et les
    moments tristes, l'amour, la jalousie, les déceptions.... je sentais
    que je refermais la porte de tout un cycle qui se terminait là, à
    jamais, une vie à laquelle j'aurait tourné les épaules une fois rétiré
    la clé de la serrure, mon coeur se faisait tout petit.... et j'aurai
    gardé dans mes yeux l'image de Shatzy, qui, comme si elle avait tout
    compris, me regardait avec ses yeux pleins de mélancolie.... ça me
    dechirait, je ne pouvait pas arrêter les larmes. Je me faisais courage
    en me repetant qu'un jour, très bientôt, je serais retourné les
    chercher. Shatzy et Coco sont mes deux petits chats....


     

     



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