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    Qu'il n'y a rien à comprendre....
    Hier je suis allée à la Sorbonne Centrale pour une affaire dont je ne vous dirais pas encore les détails (car je suis très superstitieuse...) et ils me donnent rendez-vous pour ce matin.
    Ce matin j'y vais et la dame, la même, je tiens à souligner, qui m'a donné le rendez-vous hier, m'apostrophe en disant
    "Pourquoi vous venez aujourd'hui?"
    J'ai envie de lui répondre "Je sais qu' on ne vous embauche pas dans un bureau si vous ne faites pas preuve de schizophrénie, mais vous pourriez essayer de vous rappeler que c'est vous qui m'avez dit de venir ajourd'hui?".
    Evidemment je m'abstiens de lui dire ça, et la dame commence à se plaindre qu'elle a trop de travail (oui, effectivement je comprends que c'est embêtant d'interrompre ses pauses-café pour y intercaler du travail...), que les bases informatiques "ferment" à 12h30, etc....
    Et elle commence à me crier dessus que j'aurais dû venir au moins un jour plus tôt.
    "Oui, en effet Madame, je suis venue hier, et vous, (très occupée à bavarder avec votre collegue de ses problèmes d'artrose) m'avait dit de venir aujourd'hui." Bref.... le dialogue a continué à se dérouler de cette façon schizophrénique pour un quart d'heure, au bout duquel la dame a pris une feuille, y a mis un cachet dessus (voilà tout ce qu'elle avait à faire à mon sujet....) et a dit "Bon, d'accord, voilà c'est fait, partez maintenant, on vous tiendra au courant...".

    Pourquoi les gens ici éprouvent ce plaisir malsain de vouloir compliquer les choses à tout prix, alors qu'elles sont tellement simples! Et en plus, on s'énerve pour rien...


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    Alors hier l'après midi je suis allée voir "vêtir ceux qui sont nus" de Pirandello.... quelle déception!
    Ils m'ont fait ennuyer avec Pirandello qui est un de mes auteurs préférés. La jeune protagoniste pour vouloir sembler innocente semblait une idiote qui pleurniche, le jeune, pour souligner la dramaticité de ce qu'il disait, criait, et le consul s'unissait dans ce hurlement général qu'à la fin ne laissait plus rien comprendre du vrai ton du drame... boh.... le seul qui se "sauvait" était le vieux, celui qui jouait le rôle de l'écrivain, sinon les autres.... ça ressemblait plutôt à une séance entre jeunes étudiants, on n'aurait pas dit des professionnels, bref, je me suis un peu ennuyée...


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    Un
    jour la lune frappa à la porte d'un jeune homme, ni beau, ni laid, qui boitait
    légèrement du pied droit, et qui pour cela se plaignait beaucoup de sa
    malchance. Elle dit: "j'ai froid, laisse-moi rester ici, dans un petit
    coin à me réchauffer; je ne te dérangerai pas, et je peux te rendre service
    aussi. Un dieu m'a donné le pouvoir de réaliser les rêves des autres. Dis-moi
    ce que tu désires le plus dans ta vie, et moi je le réaliserai. Mais réfléchis
    bien à ce que tu veux, car je n'ai ce pouvoir qu'une seule fois pour la même
    personne, et après je ne pourrais rien pour toi, si jamais tu changeais
    d'avis." "Tu peux rester ici, et demain je te dirai ce que je
    veux." Fit le jeune homme. La lune choisit un petit coin sombre, elle s'y installa,
    et y passa la nuit. Le lendemain le jeune homme la réveilla très tôt, pour lui
    rappeler sa promesse. Elle, les yeux encore à moitié fermés par le sommeil,
    dit: "J'aurais bien aimé que tu me laisse reposer encore un peu, mais je
    tiendrai ma promesse. Alors, que veux-tu?"

    "Je veux que ma jambe ne boite plus, et je veux que tu me transforme dans le plus
    beau jeune homme du pays." Dit-il.
    "C'est tout?" fit la lune.
    "Tu seras heureux ainsi?".
    "sûrement, oui." dit-il.
    "Très bien alors. Mais sache que ce que tu deviendras sera à jamais, et
    personne ne pourras plus le changer."
    " C'est bien ce que je
    veux." dit-il.
    La lune passa gentiment à côté du jeune homme et en sortant
    elle dit: "regarde-toi, tu ne boites plus et t'es très beau. Adieu, et
    bonne chance."
    Il alla vite se regarder au miroir et vit que son aspect
    avait changé tout en restant le même. Il ne boitait plus, sa figure qui ne
    ressemblait à rien auparavant, était maintenant très belle. Il s'en alla, ravi.
    Il commença à voyager, de ville en ville, de pays en pays, toutes les filles
    tombaient amoureuses de lui, mais lui, il n'aimait personne. Il se disait "
    je suis trop beau pour aimer une fille quelconque", et comme ça il
    finissait par être toujours seul.
    Les années passèrent et il se fit vieux très
    vite, et la vieillesse qui avait fait évanouir sa beauté, le rendit triste.
    Une nuit, la lune frappa à nouveau à sa porte; lui, très étonné, la
    fit aussitôt rentrer, heureux de la revoir.
    Elle lui dit:" j'ai froid,
    laisse moi rester ici à me réchauffer un peu, bien que je ne puisse rien te
    donner en échange."
    "Comment se fait-il que tu es toujours aussi
    belle, comme si le temps n'était pas passé, et moi j'ai vieilli si vite? Rien
    ne reste de ma beauté, ton cadeau s'est vite évanoui. Pourquoi?" fit le vieux.
    "Tu
    vois, moi je n'ai changé que ton aspect, mais ton cœur est resté dur et égoïste
    comme alors, quand tu n'as pas eu pitié de moi, et tu m'as chassé au petit
    matin, et tu ne pensais qu'à ta récompense. Tu n'as pas fait bon usage de ce
    que je t'ai donné. Tu n'as pas aimé; tu t'attendais toujours une contrepartie,
    alors que moi je donnais sans rien attendre. Tu as laissé passer la meilleure
    chance de ta vie. Ta beauté ne s'est pas nourrie de l'amour, voilà pourquoi
    t'as vieilli si vite." Et le vieux: "je veux retourner à ce jour-là,
    je veux tout changer, j'ai appris ma leçon, je serais différent
    maintenant."
    "je suis désolée, mais tu te souviens, je t'avais dit
    que cela serait impossible. On ne peut pas revenir à l'arrière. Maintenant, tu
    me chasseras, peut-être, par ce que je ne peux rien pour toi?"

    "Non", fit-il "reste, ça me fait plaisir."
    Elle alla se
    coucher dans un petit coin; il se mit à regarder par la fenêtre la nuit sombre
    et sans étoiles, et il pleura.



     


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    Epouvantable!
    Réveil à 6h. Hôpital à 8h. J'ai dû prendre des tonnes de bronchodilatateurs pour faire les examens. J'en ai la tête pleine; dans tous les sens. Et au surplus, j'ai eu une terrible nouvelle:  je suis devenue allergique au poil de chat.
    On m'a dit que je dois prevoir de m'en défaire si je ne veux pas que mon asthme empire. Comme si on pouvait se défaire comme ça de mes deux petits. Shatzy est avec moi depuis 10 ans et Coco depuis quatre. Je les ai emmené avec moi de l'Italie, je les adore, ils font partie de moi comme mes bras ou mes yeux. Le pire est que le medecin a dit ça avec une totale indifférence, comme si l'on pouvait s'en débarasser en les jetant tout simplement dans la rue.
    Il y a quelque jours French me disait que j'ai un moral en beton; eh bien, non, tu vois French, aujourd'hui j'ai le moral sous la semelle de mes chaussures.
    Je ne vois vraiment pas de solution, et je me sens très triste.


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    marchent en diagonale? Surtout les grosses femmes. Celles qui est plus difficile de "contourner", en somme. Et au surplus, elles ne gardent pas leur direction.
    Je veux dire, pas de problèmes, chacun a le droit de marcher comme mieux lui semble, mais quand vous êtes pressés, et vous marchez vite et vous faites des rapides slaloms entre les gens, voilà qui arrive la grosse femme, qui marche en diagonale.
    Alors vous accélerez sur votre gauche et elle va à gauche aussi, et vous coupe ponctuellement le chemin. Alors, allez, vous faites une rapide inversion vers la droite mais elle doucement plie vers sa droite aussi.... en fait je crois qu'elles sont doués d'un retroviseur et changent de direction quand vous changez la votre.


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